| AMPHIBOLOGIQUEMENT, adv. LING., RHÉT. D'une manière amphibologique. − P. ext., littér. De manière équivoque : ... il a toujours raison [l'abbé Bournisien], (...) raison en renvoyant MmeBovary à son mari médecin, puisque cette dame ne se plaint à lui qu'amphibologiquement et ne lui dit pas tout bonnement (...) qu'elle désire se confesser...
P. Verlaine,
Œuvres posthumes,Voyage en France par un Français, 1896, pp. 100-101. Prononc. : [ɑ
̃fibɔlɔ
ʒikmɑ
̃]. Étymol. ET HIST. − 1551 « d'une manière amphibologique » (Des Autelz, Replique contre Meigret, pp. 50-51; Quant au brocard que tu allegues obscurement, comme seulement en ayant ouy parler, duquel Ciceron toucha ce filz de cuisenier qui demandoit l'ayde d'un autre en sa presence : disant amphibologiquement, Ego quoq; tibi fauebo, Ie re dy que lon escrivoit, nonobstant la resverie de toy et de tes semblables, Non cocce, cõme tu fais, mais Coque, suyvant l'etymologie du verbe Coquo coquis, duquel le nom Coquus est descendu).
Dér. de amphibologique*; suff. -ment2*. BBG. − Bél. 1957. − Lav. Diffic. 1846. |