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AMBULANCIER, IÈRE, subst.
Personne attachée au service d'une ambulance militaire ou civile.
A.− Personne, souvent volontaire et bénévole, chargée des premiers soins aux blessés en temps de guerre. Synon. infirmier, brancardier :
1. Le chirurgien, l'ambulancier ont pour devoir de (...) soigner sans distinction tous ceux qui souffrent... J. Jaurès, La Paix menacée (1903-1906),1914, p. 95.
2. C'était un papetier de la ville, ambulancier volontaire, aigri et pointilleux. R. Benjamin, Gaspard,1915, p. 85.
3. ... ces ambulancières du Walhalla, ces brancardières de machabées pouvaient mépriser l'hygiène, étant pourvues d'une incorruptibilité divine que la nature m'a refusée. A. Arnoux, Rencontres avec Richard Wagner,1927.
4. À l'extrémité de la route apparaissent des ambulanciers qui portent des blessés couchés sur des civières. − Deux gardes rouges au bout de la rue, bon Dieu! pas de blessés par ici en ce moment! A. Malraux, Les Conquérants,1928, p. 87.
B.− Sens mod. Personne desservant une voiture d'ambulance.
Rem. Guérin 1892 signale un emploi adj. ,,Qui concerne les ambulances. Service ambulancier.``
Prononc. : [ɑ ̃bylɑ ̃sje], fém. [-sjε:ʀ]. Passy 1914 transcrit les 2 voyelles nasales avec une durée mi-longue : ɑ ̃ ˑbylɑ ̃ ˑsje.
Étymol. ET HIST. − 1877, 18 mai ambulancière « personne employée dans une ambulance » (Journ. Off., 18 mai 1877, p. 3771, 3ecol. ds Littré : Nous avons annoncé la fondation d'une école de garde-malades et d'ambulancières à la mairie du VIearrondissement); 1892 aide ambulancier (É. Zola, La Débâcle, p. 485). Dér. de ambulance*; suff. -ier(e)*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 16.
BBG. − Bél. 1957. − Darm. 1877, p. 106. − Mét. 1955.