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AMBRIN, INE, adj. et subst. fém.
I.− Adj. Qui est de la nature ou de la couleur de l'ambre.
Rem. Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop., Quillet 1965.
II.− Subst. fém. Ambrine.
A.− BOT. Genre de plantes de la famille des Chénopodiacées, se caractérisant par leurs qualités aromatiques et toniques, et dont la plus connue est l'ambroisie (chenopodium ambrosioïdes) ou thé du Mexique.
Rem. Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop., Quillet 1965.
B.− MÉD. Préparation composée principalement de vaseline, de paraffine et d'antiseptiques, employée dans les pansements et servant en particulier à soigner les brûlures :
... succédané de l'« Ambrine » qui ne devrait son efficacité qu'à la paraffine qu'elle contient. P. Lebeau, G. Courtois, Traité de pharmacie chimique, t. 1, 1929, p. 477.
Rem. Attesté ds Duval 1959, Quillet 1965.
Étymol. ET HIST. I.− Ambrin, -ine, adj. 1209 « Qui est de la nature de l'ambre » (Renclus de Moiliens, Li Romans de Carité et Miserere, éd. Van Hamel, Paris, 1885, 141, 1 ds T.-L. : odour ambrine). Dér. de ambre*; suff. -in*. II.− Ambrine, subst. 1845 (Besch.). Substantivation de ambrine, adj. fém., à cause de l'odeur de cette plante, analogue à celle de l'ambre.
BBG. − Duval 1959.