| AMASSEUR, EUSE, subst. Rare. Personne qui amasse. A.− [Employé sans compl.] :
1. L'homme est d'abord amasseur, administrateur. L'art pour l'art ne vient qu'après; c'est un perfectionnement, un pas vers l'idéal.
C. Bernard, Cahier de notes,1860, p. 199. B.− Amasseur de + subst. (désignant gén. des richesses) : 2. Il y a beaucoup, dans le collectionneur moderne, du thésauriseur, de l'avare, de l'amasseur d'argent et d'une avarice imaginative et qui rêve : ce sont des pièces de 20 francs qui peuvent devenir des pièces de 100 francs.
E. et J. de Goncourt, Journal,nov. 1864, p. 110. Prononc. : [amɑsœ:ʀ]. Étymol. ET HIST. − 1. 1223 « celui qui entasse des richesses » (G. de Coinci, Mir., B.N. 2163, fo6dds Gdf. Compl. : Se vos fussiez un tribolierres, Uns usuriers, uns amassierres, Un flatierres, un serf a gré); 1350 « celui qui thésaurise » (B. de Seb., VIII, 1217, ibid. : Si font li amasseur, qui les derniers musis Gardent, en leurs escrins, et les vairs, et les gris); d'où 2. 1652 sens plus gén. « celui qui amasse qqc. » (Balzac, Dissert. crit., 1 ds DG : Jupiter, l'amasseur de nuées), qualifié de vx lang. ds Ac. Compl. 1842.
Dér. de amasser*; suff. -eur2*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 3. BBG. Bél. 1957. − Boiss.8. |