| AMÉLANCHIER, AMÉLANTIER, subst. masc. BOT. Arbuste de la famille des rosacées aux fruits noirs comestibles poussant sur les coteaux rocailleux : La pente des monticules de Saint-Pierre est plaquée de baumiers, d'amelanchiers, de palomiers, de mélèzes, de sapins noirs, dont les bourgeons servent à brasser une bière antiscorbutique. Ces arbres ne dépassent pas la hauteur d'un homme.
F.-R. de Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 1, 1848, p. 271. Rem. Amélantier ds J. Giono, Voyage en Italie, 1953, p. 247. Prononc. − Dernière transcription ds Littré : a-mé-lan-chié. Étymol. ET HIST. − 1549 amélanchier « aronia vulgaris Moench » (H. Solerius, Scholiae... à la suite de Aetii medici tetrabiblos, éd. par Cornarius, Lyon, 1549 ds Rolland, Flore pop., V, 128); 1733 (N. Lémery, Dict. des drogues).
Adaptation du prov. mod. amelanquier (1549, Solerius ds Rolland, op. et loc. cit., Mistral t. 1 1879, s.v. amelenquier), dér. de amelanco (amélanche*). BBG. − Bél. 1957. − Mont. 1967. − Rolland (E.). Flore populaire ou Histoire naturelle des plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folklore. 5. Paris, 1967, p. 128. |