| ALYSSE, subst. fém.;ALYSSON, ALYSSUM, subst. masc. BOT. Plante d'agrément à fleurs jaunes ou blanches de la famille des crucifères : Le matin d'avril, au milieu du jardin qui renaît sous une divine rosée verte, devant des plates-bandes de roses et tremblantes primules bordées de thlaspi blanc, qu'on nomme encore alysse ou corbeille d'argent, j'ai revu les abeilles sauvages.
M. Maeterlinck, La Vie des abeilles,1901, p. 275. DÉR. Alyssiné, ée, ées, adj. et subst. fém. plur.1. Adj. Qui ressemble à une alysse (non attesté ds les dict. gén. du xxes.).2. Subst. fém. plur. Groupe de plantes de la famille des crucifères qui a pour type l'alysse. Prononc. − Alysse [alis], alysson [alisɔ
̃] et alyssum [alisɔm]. Étymol. ET HIST. − 1542 bot. alysson, nom d'une plante (Du Pinet, Pline, III, 89 d'apr. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 2, p. 109 : Alysson est une herbe semblable au marrube); 1583 alysse, id. (Julian Baudon, Trois livres des Charmes, 114, ibid. : L'alysse estant pendu au plancher d'une maison est un salutaire remede contre le charme).
Empr. au gr. α
́
λ
υ
σ
σ
ο
ν « plante réputée salutaire contre les palpitations ou la rage » (cf.
λ
υ
́
σ
σ
α « la rage »), voir Bailly.
− Alyssinées, 1838 bot. (Ac. Compl. 1842). STAT. − Fréq. abs. litt. : 2. BBG. − Bél. 1957. − Bouillet 1859. − Littré-Robin 1865. − Prév. 1755. |