| ALPISTE, subst. masc. BOT. Plante de la famille des graminées dont une variété sert d'ornement dans les jardins; la graine que produisent d'autres variétés d'alpiste (cf. Comm. t. 1 1837, p. 39). Rem. 1. On désigne également cette plante sous les noms suiv. : blé des Canaries, chiendent des Canaries (Rob.); maïs géant (Quillet 1965); roseau panaché (Lar. encyclop.); pour la graine : millet long; graine des Canaries, graine d'oiseau, graine d'aspic (Mont. 1967). 2. Attesté ds la plupart des dict. du xixesiècle. Prononc. : [alpist]. Étymol. ET HIST. − 1660 alpiste, alpistre « plante fourragère à graine très menue qu'on emploie pour l'alimentation des oiseaux » (C. Oudin, Tresor des deux lang. esp. et fr.). La 1reattest. de 1617 donnée par Quem. t. 1 1959 n'est pas à retenir, car dans le texte cité, c'est l'esp. alpiste et non le fr. alpiste qui est expliqué (voir FEW t. 8, s.v. pistum).
Empr. à l'esp. alpiste « id. », attesté dep. 1492 (Nebrija, Vocabulario de Romance en Latin ds Gili t. 1 1960 : alpiste alopecuros, vulpis cauda), forme mozarabe du lat. médiév. pistum « id. », attesté uniquement chez Isidore de Séville, proprement part. passé du lat. pinsere « amenuiser ». BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Comm. t. 1 1837. − Lar. mén. 1926. − Littré-Robin 1865. − Mont. 1967. − Nysten 1814-20. − Prév. 1755. |