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ALPINISME, subst. masc.
SP. Sport consistant à faire des ascensions dans les Alpes; p. ext. en montagne :
1. Ces jeunes Allemands, pour la plupart grands amateurs d'alpinisme, se hasardent souvent dans la montagne sans guides et leur inexpérience leur attire parfois de fâcheuses aventures. M. Barrès, Mes cahiers,t. 10, 3 avr.-août 1913, p. 89.
2. ... je n'aime point l'alpinisme, mais, explique ça comme tu peux, tout sentier qui grimpe m'aspire, et je monte comme l'eau descend. A. Gide, Journal,1923, p. 758.
3. À Comillas, nous trouvons la charmante place à arcades, devant l'église San Salvador, animée par un marché disparate, fruits, légumes, tissus et poteries. Belle occasion d'étudier le type humain de la Montana, nom qui résume ici la chaîne Cantabrique et le massif des Picos de Europa où l'on peut faire de l'alpinisme de juin à octobre, et du ski le reste de l'année. A. T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol,1933, p. 302.
Rem. Attesté ds les dict. depuis Nouv. Lar. ill. qui enregistre aussi le sens inus. de « passion pour la montagne, goût des excursions dans la montagne, et, d'une façon générale, tout ce qui se rapporte à ce genre de sport ».
Prononc. : [alpinism].
Étymol. ET HIST. − 1877 « sport des ascensions en montagne » (Annuaire du Club alpin, 4eannée 1877, p. 587 ds Fr. mod., t. 36, no4, p. 328 : M. Doga, qui est très versé dans les choses de l'alpinisme [...]). Dér. de alpin* d'apr. le lat. alpinus; suff. -isme*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 9.
BBG. − Bél. 1957. − Gautrat 1970. − Lar. méd. 1970.