| ALLUMEMENT, subst. masc. Littér., rare. Action de s'allumer. Synon. non technol. de allumage :1. Puis, par un crépuscule où il y a près des tours du Trocadéro comme le dernier allumement d'une lueur qui en fait des tours absolument pareilles aux tours enduites de gelée de groseille des anciens pâtissiers, la causerie continue dans la voiture qui doit nous conduire quai Conti...
M. Proust, À la recherche du temps perdu,Le Temps retrouvé, 1922, p. 709. − Au fig. : 2. Je le trouve couleur d'un vieux cierge d'église, les yeux ayant perdu l'allumement de la vie...
E. et J. de Goncourt, Journal,mars 1886, p. 541. Prononc. − Seule transcription ds Littré : a-lu-me-man. Étymol. ET HIST. − 1. 1148 alumement « clarté, vue » (Prise d'Orange, 503 ds Jonckbl., Guill. d'Or. ds Gdf. : Tert a ses eulz, si ot alumement). − début du xiiies., Gervaise, Best. ds Gdf.; 2. 1564 « action d'allumer » (Liebault, Mais. rust., I, XII, éd. 1597 ds Gdf. : ces allumements et esteindements). − 1611, Cotgr.; Littré mentionne que ce mot mériterait d'être repris.
Dér. de allumer* étymol. 2; suff. -ment1*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 6. BBG. − Rheims 1969. |