| ALLONGER, verbe. I.− Emploi trans. A.− [Concerne l'espace] 1. [En parlant d'objets, de liquides] Rendre plus long par addition ou étirement, augmenter le volume : 1. ... c'est par une action proprement musculaire, et avec un effort très perceptible, sans doute, dans l'origine, que l'œil se fixe, se dirige, s'ouvre plus ou moins, raccourcit ou allonge son diamètre pour faire converger les rayons au point convenable..
Maine de Biran, De l'Influence de l'habitude sur la faculté de penser,1803, p. 24. 2. Un oculiste espagnol, le DrGerman Béritens, dans un article de la revue Por esos mundos, intitulé Pourquoi Greco peignit comme il peignit, (Madrid, 1912) a soutenu que ce n'est ni mysticisme, ni excentricité, mais astigmatisme, si Greco déforme et allonge ses figures.
M. Barrès, Greco,1911, p. 176. − En partic. ♦ ART CULIN. Allonger une sauce. Ajouter de l'eau ou du bouillon à une sauce pour la rendre moins forte, moins épaisse : 3. ragueneau. − (...). (Il se lève. − À un cuisinier.) Vous, veuillez m'allonger cette sauce, elle est courte!
le cuisinier. − De combien?
ragueneau. − De trois pieds.
E. Rostand, Cyrano de Bergerac,1898, II, 1, p. 64. ♦ CHIM. Allonger une substance, une liqueur. Mélanger une substance à une autre substance, une liqueur à une autre. (Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e). ♦ LITT. Allonger un livre, un récit, un chapitre, etc. : 4. Heureux ceux qui ne doutent pas d'eux et qui allongent au courant de la plume tout ce qui leur sort du cerveau. Moi j'hésite, je me trouble, je me dépite, j'ai peur; mon goût s'augmente à mesure que décroît ma verve et je m'afflige beaucoup plus d'un mot louche que je ne me réjouis de toute une bonne page.
G. Flaubert, Correspondance,1847, p. 57. 5. Il [Flaubert] me parle de l'embarras qu'il a, le travail qu'il lui a fallu d'abord pour se convaincre que cela était comme il le dit. Puis l'absence de dictionnaire, qui l'oblige aux périphrases pour toutes les appellations. À mesure qu'il avance, la difficulté augmente. Il est obligé d'allonger sa couleur locale comme une sauce.
E. et J. de Goncourt, Journal,nov. 1859, p. 649. ♦ MAR. Allonger un vaisseau. Le couper transversalement et intercaler un tronçon qui augmentera la longueur du bâtiment. (Attesté ds Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.). ♦ PELLETERIE. ,,Travailler une peau de fourrure pour en augmenter la longueur au détriment de la largeur, la superficie totale restant toujours à peu près la même.`` (Lar. encyclop.). − Au fig. et fam. Allonger la courroie. Dépenser avec la plus grande parcimonie. − Faire paraître plus long : 6. Deux longues boucles de cheveux, qui tombaient naturellement le long de ses joues, allongeaient encore son visage et lui donnaient quelque chose de rêveur.
E. About, La Grèce contemporaine,1854, p. 186. 7. Taanache revint près d'elle; et quand elle eut disposé deux candélabres dont les lumières brûlaient dans des boules de cristal pleines d'eau, elle teignit de lausonia l'intérieur de ses mains, passa du vermillon sur ses joues, de l'antimoine au bord de ses paupières, et allongea ses sourcils avec un mélange de gomme, de musc, d'ébène et de pattes de mouches écrasées.
G. Flaubert, Salammbô,t. 2, 1863, p. 29. 2. Donner plus d'amplitude à. Allonger le pas, la foulée, le trot, etc. Presser la marche, accélérer la course : 8. M. de Kergaz atteignit la Barrière de l'Étoile en réfléchissant ainsi, puis il rendit un peu la main à son cheval, qui allongea le trot, et dix minutes après il atteignait le pont de Neuilly.
P.-A. Ponson du Terrail, Rocambole,t. 1, L'Héritage mystérieux, 1859, p. 553. 9. − Bonsoir de bonsoir, murmura Croquebol inquiet, pourvu cor' que ce pierrot-là nous aye pas fichus en retard! Allongeons, crebleu, allongeons! Et le torse en avant, les coudes au corps, ils allongeaient, il fallait voir! Le tapage de leurs semelles frappant simultanément le pavé sonnait la danse précipitée du marteau de forge sur l'enclume; à eux deux ils faisaient patrouille.
G. Courteline, Le Train de 8 h 47,1888, p. 189. 10. Une escouade précéda le cheval qui allongeait l'amble. entre les brancards de la charrette à claire-voie.
P. Adam, L'Enfant d'Austerlitz,1902, p. 530. Rem. Emploi intrans. de allonger dans une lang. fam. (ex. 9). − En partic. ♦ BALIST. Allonger le tir. Augmenter la portée d'une arme : 11. Rien ne bougeait plus. Si ... un bras remuait encore, remuait à peine, traînant son fanion dans l'herbe. « Rouge! ... Allongez le tir ... Allongez le tir ... » (...). Le vent froid qui passait dans les branches, avec un bruit d'écluse, apportait des tranchées les coups de feu égarés des sentinelles anxieuses.
R. Dorgelès, Les Croix de bois,1919, p. 51. ♦ MAR. Allonger la ligne. Espacer davantage les vaisseaux qui composent une escadre. (Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.).Allonger la nage. ,,Donner une amplitude plus grande aux coups d'avirons.`` (Le Clère 1960). 3. Étendre, déployer, développer dans toute sa longueur. a) [En parlant d'une chose] MAR. Allonger un cordage. Le développer dans le sens de la longueur. (Attesté ds Besch. 1845, Guérin 1892). b) [En parlant d'une pers.] SP. et lang. fam. Allonger un boxeur au tapis, allonger quelqu'un d'un coup de poing. L'étendre à terre. c) [En parlant des membres, de certaines parties du corps (de l'homme ou des animaux)] :
12. Le cheval s'arrêta net à la porte, rentra son échine, tendit le cou, allongea le museau en montrant les dents, écarta les jambes de derrière et se leva sur ses jarrets.
G. Flaubert, Par les champs et par les grèves.Touraine et Bretagne, 1848, p. 244. 13. Antoine allongea les jambes, alluma une cigarette et s'efforça de rassembler ses idées.
R. Martin du Gard, Les Thibault,La Sorellina, 1928, p. 1192. − En partic. [À propos de l'expr. du visage] Allonger la mine, le nez de quelqu'un. Lui causer de la surprise, une déception, un déplaisir : 14. Tout le monde savait que Pierre était décoré et qu'on allait le nommer quelque chose; ce qui allongeait les nez singulièrement, selon l'expression de la vieille femme.
É. Zola, La Fortune des Rougon,1871, p. 303. 4. Tendre vers, d'où donner, porter. − Allonger le bras, la main. Tendre le bras, la main pour montrer, prendre quelque chose : 15. − Est-ce que tu l'as perdue, la pièce-quinze-sous? râla la Thénardier, ou bien est-ce que tu veux me la voler?
En même temps elle allongea le bras vers le martinet suspendu à la cheminée.
V. Hugo, Les Misérables,t. 1, 1862, p. 483. 16. Puis, lorsque vinrent les jours de grande maraude, il rêva, en la voyant, d'allonger les mains sur sa forte taille, sur ses gros bras, ainsi qu'il les enfonçait dans les barils d'olives et dans les caisses de pommes tapées.
É. Zola, Le Ventre de Paris,1873, p. 785. − Allonger un coup, un coup de (poing, pied, épée). Porter un coup en se détendant vivement : 17. Dimanche dernier encore, j'ai passé devant le café Montor; tous ont tourné le dos à la fois, comme des soldats à la parade; j'ai été violemment tenté de leur allonger un coup de pied où vous savez.
Stendhal, Lucien Leuwen,t. 1, 1836, p. 51. 18. Le premier de ces hussards, la figure toute rouge, allongea d'abord un coup de sabre sur l'oreille de mon pauvre camarade, en jurant comme un possédé; et comme il relevait le bras pour l'achever, je lui enfonçais ma baïonnette dans le côté de toutes mes forces.
Erckmann-Chatrian, Le Conscrit de 1813,1864, p. 187. ♦ En partic., pop. Allonger une raclée, une gifle : 19. Et elle faisait mine de l'enjamber, pour sauter par terre. Alors, poussé à bout, voulant dormir, Fontan lui allongea une gifle, à toute volée. La gifle fut si forte, que, du coup, Nana se retrouva couchée, la tête sur l'oreiller. Elle resta étourdie.
É. Zola, Nana,1880, p. 1295. − Allonger un billet, une somme d'argent. Donner ce billet, payer, rembourser cette somme : 20. ... M. Marescot (...) entra dans la boutique, le chapeau sur la tête, demandant son argent, qu'on lui allongea tout de suite d'ailleurs.
É. Zola, L'Assommoir,1877, p. 521. 21. Pierrot s'approcha. Il allongea ses quarante sous et fit un carton. Ce n'était pas brillant.
R. Queneau, Pierrot mon ami,1942, p. 24. ♦ Arg. Les allonger. ,,Régler, payer.`` (Le Breton 1960). Rem. Dans une lang. anc. et spécialisée (mar.), le composé allonger peut renvoyer au simple longer. Allonger l'ennemi. Se placer parallèlement à lui et le déborder. (Attesté ds Besch. 1845, Guérin 1892). Allonger la terre « longer la terre à petite distance ». (Attesté ds Besch. 1845). B.− [Concerne le temps] Faire durer davantage : 22. Eût-elle [la lune] paru, il suffirait d'un léger nuage, du moindre brouillard pour la cacher et pour allonger le rhamadan de vingt-quatre heures.
E. Fromentin, Un Été dans le Sahara,1857, p. 222. 23. Le calendrier n'était réglé ni sur le cours de la lune ni sur le cours apparent du soleil; il n'était réglé que par les lois de la religion, lois mystérieuses que les prêtres connaissaient seuls. Quelquefois la religion prescrivait de raccourcir l'année et quelquefois de l'allonger.
N.-D. Fustel de Coulanges, La Cité antique,1864, p. 200. 24. On est en droit de prévoir que les progrès incessants de la science allongeront encore sensiblement la vie moyenne de l'homme; et sans doute même aboutiront-ils à étendre la durée de vie maximum.
J. Rostand, La Vie et ses problèmes,1939, p. 131. − Fig. et fam. Allonger le parchemin. Faire tirer un procès en longueur en multipliant les écritures et les formalités. ♦ Allonger la sauce. Faire traîner en longueur un discours, un récit, etc. sans rien ajouter au fond. Rem. L'emploi fig. consiste dans ces expr. dans une transpos. de l'espace au temps. II.− Emploi intrans. A.− ÉQUIT. [En parlant du cavalier] Baisser la main et serrer le cheval avec les jambes. − VÉN. [En parlant du cerf] Pousser sa nouvelle tête. [En parlant d'un oiseau] Se revêtir de ses plus grosses plumes. B.− Accroître en durée : 25. Puis c'était le mois de mars, les jours allongeaient, l'hiver s'en allait, l'hiver emporte toujours avec lui quelque chose de nos tristesses; puis vint avril, ce point du jour de l'été, frais comme toutes les aubes, gai comme toutes les enfances; un peu pleureur parfois comme un nouveau-né qu'il est.
V. Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 114. III.− Emploi pronom. A.− 1. Devenir plus long dans l'espace : 26. Je me dis quelquefois : « Le Seigneur est semblable à l'architecte d'un dôme de fer comme j'en ai vu, qui laisse du jeu entre les matériaux qui forment sa charpente, afin que le fer s'allonge ou se raccourcisse librement, selon les saisons, sans que ça rompe son mécanisme. »
A. de Lamartine, Le Tailleur de pierre de Saint-Point,1851, p. 505. 27. La tendresse des anciens jours leur revenait au cœur, abondante et silencieuse comme la rivière qui coulait, avec autant de mollesse qu'en apportait le parfum des seringas, et projetait dans leurs souvenirs des ombres plus démesurées et plus mélancoliques que celles des saules immobiles qui s'allongeaient sur l'herbe.
G. Flaubert, Madame Bovary,t. 2, 1857, p. 38. 2. S'accroître en amplitude. − BALIST. Le tir s'allonge : 28. Mais, soudain le tir s'allongea : ils balayaient à droite. Toutes les têtes se relevèrent. Oh! L'unique minute de bonheur, quand la mort est allée plus loin.
R. Dorgelès, Les Croix de bois,1919, p. 207. 3. [En parlant d'une chose ou d'une pers.] S'étendre, se développer sur toute sa longueur : 29. ... le vitrage de l'atelier a des échappées sur la large plaine, et, au bout de l'horizon, on voit s'allonger la ligne immobile de la forêt.
H. Taine, Notes sur Paris,Vie et opinions de Monsieur Frédéric-Thomas Graindorge, 1867, p. 248. 30. Céline arrivait le dimanche matin, disait : je m'aboule pour une balade. − Lui, continuait à prétexter des travaux pressés, s'ingéniait, ainsi qu'il se l'était promis, à ne pas la suivre. Alors elle s'allongeait sur le divan, grommelait, remuait, jusqu'à ce qu'impatienté de ces manigances, il consentît enfin à la sortir.
J.-K. Huysmans, Les Sœurs Vatard,1879, p. 254. Rem. En parlant d'une pers., emploi fréq. à l'impér. : 31. − « Faisons les choses selon les règles », dit Philip, gaiement. « Allongez-vous là-dessus. » Il désignait la chaise longue recouverte d'une toile blanche, où il faisait étendre ses clients.
R. Martin du Gard, Les Thibault,Épilogue, 1940, p. 891. − En partic. ♦ [À propos de l'expr. du visage] Revêtir une expression de surprise, déception, contrariété : 32. − Je m'en vais commencer par Landouzy, dit l'institutrice; de là je pense aller à Vorges. En entendant ce nom, Mademoiselle Creton sauta sur sa chaise, et sa figure se tira comme par mille ressorts invisibles; son nez se pinça, son menton s'allongea; Madame Chappe fut effrayée du changement subit qui s'était opéré sur la physionomie de la vieille fille.
Champfleury, Les Bourgeois de Molinchart,1855, p. 146. 33. Quelques mois après, si mon grand-père demandait au nouvel ami de Swann : « Et Swann, le voyez-vous toujours beaucoup? » la figure de l'interlocuteur s'allongeait : « Ne prononcez jamais son nom devant moi! »
M. Proust, À la recherche du temps perdu,Du côté de chez Swann, 1913, p. 194. ♦ [En parlant de la morphol. d'une pers.] S'amincir, s'affiner : 34. Qu'il devait faire bon là-bas! Quelle fraîcheur sous la hêtrée! Et il ouvrait les narines pour aspirer les bonnes odeurs de la campagne, qui ne venaient pas jusqu'à lui. Il maigrit, sa taille s'allongea, et sa figure prit une sorte d'expression dolente qui la rendit presque intéressante.
G. Flaubert, Madame Bovary,t. 1, 1857, p. 9. 35. Les formes humaines renoncent à leur véhémence musculaire; elles aussi s'amincissent, s'allongent, aspirent à l'élégance plus qu'à la puissance.
R. Huyghe, Dialogue avec le visible,1955, p. 296. ♦ Fam. Tomber par terre, s'étaler de tout son long. 4. [En parlant de coups, de gifles, etc.] Se donner, s'envoyer : 36. N'y a-t-il pas, d'ailleurs, partout de bons vieux portraits à vous faire passer devant un temps infini, en vous figurant le temps où leurs maîtres vivaient, et les ballets où tournoyaient les vertugadins de toutes ces belles dames roses, et les bons coups d'épée que ces gentilshommes s'allongeaient avec leurs rapières.
G. Flaubert, Par les champs et par les grèves.Touraine et Bretagne, 1848, p. 181. 37. Et elles remontaient chez elles, en arrangeant une histoire, dont elles ne se servaient souvent pas, lorsqu'elles trouvaient leurs parents occupés à s'allonger des gifles, pour une soupe mal salée ou pas assez cuite.
É. Zola, L'Assommoir,1877, p. 714. B.− S'accroître en durée : 38. − On cesse de bâtir, les naissances diminuent, les morts se multiplient, les nuits s'allongent et les jours s'accourcissent.
M. Maeterlinck, La Vie des abeilles,1901, p. 254. 39. La chute de l'Arno a comme des écaillures nacrées, d'un vert extrêmement pâle, et, plus bas, de cette même couleur orangée. Les pêcheurs au loin portent les nasses et regagnent leurs barques ... merveille de ces jours qui s'allongent...
A. Gide, Journal,Feuillets de route, 1895, p. 64. Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [alɔ
̃
ʒe], j'allonge [ʒalɔ
̃:ʒ]. Passy 1914 note une durée mi-longue pour la 2esyllabe de l'inf. (pour une durée longue, cf. Fér. 1768 et Fér. Crit. t. 1 1787). Enq. : /alõʒ/. Conjug. parler. 2. Dér. et composés : allonge, allongé, allongeable, allongeant, allongement, allongeresse, allongeur, rallonger. Cf. long. 3. Forme graph. − Allonger fait partie des verbes en -ger qui prennent un e apr. le g devant o et a, afin de conserver la prononc. [ʒ] (il en est de même pour allongeable, allongeant). Cf. abroger. Étymol. ET HIST. − 1. Ca 1160 sens gén. alonger « rendre plus long » (Ben., Troie, 14412 ds Gdf. Compl. : Atant i avint Troylus Ne sé que alonjasse plus, Devers senestre, enz el costé Li a merveillos colp doné); 2. 1239 alongier « proroger (en parlant d'un délai) » (Chap. de S. Amé de Douai, A. Nord, ibid. : Si fu li jours alongies de dire l'arbitre de la nativité saint Jehan dusqes a le saint Remi); 3. 2emoitié du xvies. s'allonger « s'étendre de tout son long » (Rons., Ecl., II, p. 550, ibid. : Je resve, je discours, je baille, je m'allonge); 4. fin xvies. spéc. « ajouter de l'eau au vin » (O. de Serres, III, 8, ibid. : Encores ce peu qui y pourroit rester se trouve utilement pour le mesnage, ou es vins presses, ou es allonges avec de l'eau); 5. 1704 mar. (Trév. : On dit Allonger la terre; pour signifier aller contre la terre ... Allonger le cable, pour dire l'étendre jusqu'à un certain lieu sur le pont ... Allonger la manœuvre, pour dire, l'étendre sur le pont, afin qu'elle soit en état de servir).
Dér. de long*; préf. a-1*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 2 179. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 1 544, b) 5 358; xxes. : a) 4 148, b) 2 586. BBG. − Bailly (R.) 1969 [1946]. − Bar 1960. − Baudr. Chasses 1834. − Baulig 1956. − Bél. 1957. − Bénac 1956. − Bonnaire 1835. − Canada 1930. − Caput 1969. − Cohen 1946, p. 15. − Dup. 1961. − Esn. 1966. − France 1907. − Gottsch. Redens. 1930, p. 63, 146, 205, 288; pp. 305-306. − Gramm. t. 1 1789. − Gruss 1952. − Guizot 1864. − Hanse 1949. − Jal 1848. − Jossier 1881. − Kold. 1902. − Laf. 1878. − Larch. 1880. − La Rue 1954. − Lasnet 1970. − Lav. Diffic. 1846. − Le Breton 1960. − Le Clère 1960. − Le Roux 1752. − Mar. Lex. 1961 [1951]. − Noter-Léc. 1912. − Nysten 1814-20. − Sandry-Carr. 1963. − Sardou 1877. − Sommer 1882. − Springh. 1962. − Synon. 1818. − Thomas 1956. − Will. 1831. |