| ALBIFICATION, subst. fém. A.− En gén., rare, vx. Opération consistant à rendre blanc un objet. Synon. albation, blanchiment, déalbation. Rem. Attesté également ds Nysten 1814-20, Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, qui ajoute : ,,On dit (...) albification et déalbation (...) de tout acte, de toute opération ayant pour résultat le blanchiment, la déalbation des dents ...`` B.− ALCHIM. Opération alchimique ayant pour but de rendre blancs les métaux à transmuter : Des oiseaux s'élevant de terre symbolisent la volatilisation, la sublimation; les mêmes, mais redescendant au sol, la précipitation, la condensation. Cette même condensation peut aussi être représentée par la pluie qui indique, tout pareillement, l'albification.
M. Caron, S. Hutin, Les Alchimistes,1959, p. 142. Rem. Attesté ds les dict. cités supra et ds Littré. Prononc. − Seule transcription ds Littré : al-bi-fi-ca-sion. Étymol. ET HIST. − 2emoitié du xives. terme d'anc. chim. Albification « fait de devenir blanc » (Jardin de santé, I, 5 ds Gdf. Compl. : Morfee blanche ou trop grant albification de corps), très peu attesté, qualifié de vx lang. par Ac. Compl. 1842.
Formé du lat. albus « blanc », et de l'élément suff. -fication (-tion* et -ifier*). BBG. − Nysten 1814-20. |