| AJOUTE, subst. fém. ADMIN., belgicisme. Addition, adjonction à un texte; parfois, rallonge à un objet : Peuvent être expédiés au tarif des papiers d'affaires : (...)
« 13o. les devoirs corrigés d'élèves ne portant d'autres ajoutes manuscrites que des mentions se rapportant directement à l'exécution du travail. »
Indicateur officiel des postes de Belgique,1963, p. 11. Prononc. − Seule transcription ds Littré : a-jou-t'. Étymol. ET HIST. − Ajoute est dénoncé dès 1799 par Eugène Loneux dans sa Gramm. gén. appliquée à la langue française (Liège an VIII); il le sera de même dans les recueils postérieurs de Poyart (1806) et de Hennequin (Omnibus liégeois, 1829) et jusque chez les grammairiens modernes : voir l'article que lui consacre J. Deharveng dans ses Corrigeons-nous, t. I (résumé dans l'Aide-mémoire, Bruxelles, 1928) [Commun. de M. le professeur Piron, de l'Université de Liège].
Déverbal de ajouter*. À rapprocher du m. fr. adjouste « id. » (attest. isolée ds Gdf.). BBG. − Duval 1959. − Hanse 1949. − Spr. 1967. |