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AJOUT, subst. masc.
Cf. ajouté.
A.− Supplément; ce qui vient en plus.
− Dans un texte :
1. ... De même à quoi bon noter ses quelques critiques au sujet de l'École des femmes, puisque je tiens compte de toutes; elles m'amèneront à quelques retouches et surtout à quelques ajouts qui me paraissent, en effet, indispensables. Et réciproquement, sur mes indications, il consolidera certaines parties du dialogue de l'abbé Vécard et d'Antoine. A. Gide, Journal,1928, p. 879.
2. ... jamais je n'aurais été capable de monter une pièce comme celle que Supervielle a tirée de cet énorme sujet. Du reste, il ne songera aux ajouts que lorsque la réception de la pièce au Théâtre-Français sera chose accomplie. V. Larbaud, Journal,juin 1934, p. 301.
− Dans une peinture :
3. Il faut avouer que certaines œuvres de l'Angelico sont délicieuses. Certes, la ligne était pour lui par trop subordonnée à la figure, la figure un moyen d'exprimer l'âme, et l'âme une louange à son Dieu − et la couleur un ajout, un remplissage de formes − mais il colorie minutieusement et suavement chaque espace et heureusement n'a pas cru trop païenne la joie qu'il montre avoir prise au naïf agencement des couleurs. A. Gide, Journal,Feuilles de route, 1895, p. 60.
B.− Spéc., terme de presse. Complément inséré dans un texte où il avait été omis par erreur. Addition à un article déjà envoyé à la composition.
Prononc. : [aʒu].
Étymol. ET HIST. − 1895 néol. de Gide, supra ex. 3. Déverbal de ajouter*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 3.
BBG. − Vie Lang. 1954, no29, p. 384. − Voyenne 1967.