| AJOUR, subst. masc. Technique 1. Petite ouverture laissant passer le jour : 1. Je voyais au loin la balustrade de ciment blanc qui court le long de la jetée-promenade, la mer brillait à travers les ajours.
J.-P. Sartre, La Nausée,1938, p. 73. 2. Jour à l'intérieur d'un motif de broderie ou de dentelle : 2. Elle les fauchait à pleine vitrine, elle essayait pas de se cacher, elle s'est recouverte de guipures, des mantilles entières, d'assez de chasubles pour recouvrir vingt curés... Elle se grandissait à mesure dans les frou-frous et les ajours...
L.-F. Céline, Mort à crédit,1936, p. 103. Prononc. : [aʒu:ʀ]. Étymol. ET HIST. − 1854-1868 archit. « ce qui est à jour dans la menuiserie sculptée ou dans la sculpture proprement dite » (Viollet-Le-Duc ds Lar. 19e: On ne trouve de traces d'abat-sons antérieurs au xvesiècle que dans les manuscrits. Ils étaient souvent décorés d'ajours, de dents de scie, etc.).
Composé de la prép. à* et de jour*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 2. BBG. − Barb.-Cad. 1963. − Bél. 1957. |