| AISSETTE, subst. fém. TECHNOLOGIE A.− Hachette de tonnelier (cf. aisseau2A). B.− Marteau de couvreur (cf. aisseau2B). Rem. Lar. encyclop. signale ce sens sous l'entrée asseau. On rencontre aussi assette, essette, asse, esse. Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [εsεt]. − Rem. Land. 1834 et Gattel 1841 transcrivent la 1resyllabe avec [e] fermé. 2. Forme graph. − Rob. enregistre : aissette ou aisseau (cf. ce mot), Lar. encyclop. : asse (cf. asse1) ou aissette, et Quillet 1965 : aissette ou essette (cf. aussi Ac. t. 1 1932 : ,,On écrit quelquefois essette``). Cf. également le mot assette. − Rem. Nouv. Lar. ill. mentionne, à côté des var. aisseau et aisceau, la forme aisselière (cf. aussi Lar. 20e) dont la dernière transcription phonét. se trouve ds DG : ĕs'-lyèr. Étymol. ET HIST. − 1389 « hachette » (Arch. JJ 136, pièce 224 ds Gdf. : Sept sextiers de navette, trois mencaulx d'oliete, une pierre de laine, trois boisseaulx de senevé, et une douxaine d'aissettes a hauer).
Dér. de l'a. fr. aisse (aisseau2*); suff. -ette*. BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Chesn. 1857. − Gay t. 1 1967 [1887]. |