| AFFRANCHISSEUR, subst. masc. Cf. affranchir1.A.− Celui qui affranchit. Rem. Attesté ds Besch. 1845, Littré, DG, Lar. 3, Quillet 1934 et Rob.; ces 2 derniers dict. le donnent comme ,,peu usité``. Signalé ds Lar. 19eavec la déf. suiv. : ,,celui qui affranchit de la tyrannie, de l'oppression``. B.− MÉD. VÉTÉR. Homme qui fait métier de châtrer les animaux. Rem. Ce mot se retrouve dans tous les dial. de la lang. d'oïl, précise P. Martellière, dans son Glossaire du Vendômois, 1893, p. 8. Attesté ds Ac. 1835, Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Littré et Lar. 20equi le signalent comme ,,peu usité``. C.− Arg. ,,Voleur qui pousse un honnête homme pressé par le besoin de voler (Argot des voleurs).`` (Ch. Virmaître, Dict. de l'argot fin-de-siècle, 1894, p. 5) : Nous devons dire quelques mots du professeur ou affranchisseur. Il existe... des professeurs de filouteries au jeu.
Hogier-Grison, Pigeons et vautours,1886, p. 219. Prononc. : [afʀ
ɑ
̃
ʃisœ:ʀ]. Passy 1914 note [ɑ
̃] mi-long. Étymol. ET HIST. − 1588 « celui qui affranchit, qui libère » (Vignier, Bibl. hist. I, 724 ds Gdf. Compl. : Maricus Boien, se faisant appeller Dieu et affranchisseur des Gaules). − 1611, Cotgr.; repris en ce sens dep. Besch. 1845.
Dér. du rad. du part. prés. de affranchir*; suff. -eur2*. BBG. − Bél. 1957. − Mét. 1955. |