Prononc. − 1. Forme phon. : [aflue], j'affloue [ʒaflu]. 2. Dér. et composés : afflouage. Cf. flot.

Étymol. ET HIST. − 1773 mar. « se remettre à flot (en parlant d'un navire échoué) » (Bougainville, Voy. autour du monde, I, pp. 96-97 : Le 11, la mer ayant monté, les bâtiments afflouerent, et nous allâmes mouiller à la tête de la rade où l'on est toujours à flot). D'apr. Bougainville le terme afflouer « voguer » n'est guère en usage (Id., ibid., Explication, 166). Dér. du norm. flouée « marée » (1604, Beaurepaire, Vicomté de l'eau de Rouen, 149 ds Romania t. 30, p. 358 : Les dits pescheurs doivent au dit sergent chacun une alloze et au roy nostre dit seigneur chacun une poingnee d'esplent a chacune flouée), lui-même dér. de l'anglo-norm. flod « marée montante » (ca 1138, Gaimar ds T.-L.), empr. à l'a. nord. flòd̄ « marée montante », FEW t. 15², 147 a.

BBG. − Bél. 1957. − De Gorog 1958, p. 80. − Gruss 1952. − Le Clère 1960.