| ADYNAMIE, subst. fém. PATHOL. État pathologique caractérisé par une extrême faiblesse musculaire et s'observant principalement lors de maladies infectieuses, de troubles de la nutrition ou des glandes endocrines : 1. ... le malade ne tarde pas à succomber dans un état de prostration ou d'adynamie profondes.
Duvoir, P.-J. Teissier ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine,fasc. 2, 1920-1924, p. 35). 2. Le malade est dyspnéique, dans un état d'extrême adynamie.
Bulletins et mémoires de la Société médicale des Hôpitaux,1935, p. 14. Rem. Cf. aussi adéphagie, ex. Prononc. − 1. Forme phon. : [adinami]. 2. Dér. et composés : adynamico-ataxique, adynamique. Étymol. ET HIST. − 1782 pathol. « état morbide de prostration physique » (Encyclop. méthod., Méd. s.v. : sorte de faiblesse, d'impuissance ou d'accablement, qui ne permet pas aux malades de faire le moindre mouvement ou de se redresser dans leur lit).
Empr. au gr. α
̓
δ
υ
ν
α
μ
ι
́
α « faiblesse physique » (dep. Hippocrate, De l'anc. méd., 12 ds Bailly). STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Bél. 1957. − Bouillet 1859. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Goblot 1920. − Littré-Robin 1865. − Nysten 1814-20. − Privat-Foc. 1870. |