| ACCORDAGE, subst. masc. MUS. [En parlant d'une opération exécutée par un accordeur ou par l'artiste lui-même] Action d'accorder un instrument à cordes ou résultat de cette action. Synon. accordement, cf. A 2) :1. Instruments à intonations fixes. La hauteur de chaque son est établie par une opération préalable, l'accordage, sans que la technique de l'exécutant puisse rien changer à la grandeur des intervalles.
Gevaert, Traité d'instrumentation,1885, p. 16. 2. Grâce aux nouveaux procédés d'accordage, ... une interruption très courte suffit aujourd'hui pour cette opération [le changement d'accord].
Gevaert, Traité d'instrumentation,1885p. 321. 3. ... passer des soirées entières à écouter indéfiniment les préludes-accordages du guitariste...
I. Stravinsky, Chroniques de ma vie,1935, p. 139. Rem. Pénètre ds Ac. t. 1 1932. Lar. 20eet Lar. encyclop. mentionnent le mot avec cet ex. ,,L'accordage d'un piano``. Prononc. ET ORTH. : [akɔ
ʀda:ʒ]. − Rem. Pt Lar. 1968 emploie comme vedette accordage ou accordement. Étymol. ET HIST. − 1853, mus., La Châtre t. 1 : Accordage. Action d'accorder, l'accordage d'un instrument.
Dér. de accorder*, terme mus.; suff. -age*. BBG. − Pamart (P.). Lorque le bon langage cesse d'être académique. Vie Lang. 1963, no137, p. 428. − Rey-cottez 1968, t. 36, p. 141. |