| VERMOUTH, subst. masc. Apéritif à base de vin blanc dans lequel on a fait macérer diverses plantes aromatiques, amères et toniques. Vermout(h) blanc, rouge; vermouth(-)dry, sec; vermouth de Chambéry/de Turin; verre de vermouth; prendre le vermouth. M. Chenet offrit le vermout au café du Globe (Maupass., Contes et nouv., t. 1, En fam., 1881, p. 342).Sur une table des bouteilles de cognac et de vermouth, des verres, des assiettes, des petits gâteaux (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 345).V. anis ex. 3, bibine ex. 2, chromo ex. 1, picon ex. de Fargue.− P. méton. Verre rempli de vermouth. Commander, servir, se verser un vermouth. Je préfère boire des vermouths et manger des anchois avec le patron de ce bar singulier (T'Serstevens, Itinér. esp., 1933, p. 34). − Vermouth(-)cassis. Vermouth mêlé de sirop de cassis; p. méton., verre de vermouth(-) cassis. Les estaminets déversent (...) des torrents d'odeurs suaves (...) où sont (...) dosées les délicatesses du vermouth-cassis et la poésie des pipes qu'on culotte (Touring-Club de France, mai 1902, p. 194a ds Quem. DDL t. 17).Au café (...) il retrouva Yvonne et Léonie qui buvaient des vermouths cassis (Queneau, Pierrot, 1942, p. 206). Prononc. et Orth.: [vε
ʀmut]. Ac. 1798-1878: vermout; 1935: vermouth. Littré, Lar. Lang. fr.: vermout ou vermouth; Rob. 1985: vermouth ,,on a écrit vermout``. Plur. des vermouths . Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 314: vermout. Étymol. et Hist. 1798 (Ac.). Empr. à l'all.Wermut « absinthe » (bot.), « vermouth », d'orig. obscure. Fréq. abs. littér.: 52. Bbg. Behrens D. 1923, p. 58. |