| SAINT-PÈRE, subst. masc. RELIG. CATH. [Avec majuscule; n. par lequel les catholiques désignent le pape] . Notre Saint-Père le pape. Aujourd'hui le Saint-Père (...) se promène sur le bateau à vapeur Mahmoudièh. − Fait inouï et qui montre brusquement, quand on y réfléchit, le prodigieux changement des choses, le pape assis paisiblement dans cette invention des Huguenots baptisée d'un nom turc! (Hugo, Rhin, 1842, p. 434).Un Cardinal: Très-Saint-Père, faites arrêter cet homme! Malatesta: Très-Saint-Père, protégez-moi contre ces hommes! Le Pape: Éminences, Malatesta est un fils bouillant, qui s'oublie, mais il a été aussi un fils zélé (Montherl., Malatesta, 1946, II, 4, p. 470).Prononc. et Orth.: [sε
̃pε:ʀ]. Ac. 1694, 1718: saint Pere; 1740-1798: saint Père; 1835, 1878: saint-père (id. ds Littré); 1935: Saint-Père (id. ds Lar. Lang. fr., Rob. 1985). V. saint. Étymol. et Hist. Ca 1350 (Gilles Le Muisit, v. père étymol. III 2 a). Comp. de saint* et de père*. Fréq. abs. littér.: 238. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 294, b) 230; xxes.: a) 346, b) 429. |