| RUPTEUR, subst. masc. A. − INFORMAT. ,,Appareil permettant de séparer les feuillets d'une sortie d'ordinateur`` (Termes nouv. Sc. Techn. 1983). Rem. En ce sens, Ging.-Lauret 1973 et 1982 atteste la forme rupteuse, subst. fém. B. − ODONTOLOGIE. Rupteur de forces. ,,Dispositif permettant de ne pas transmettre aux dents supports l'intégralité des forces auxquelles une prothèse partielle amovible est soumise`` (Bat. 1972). C. − ÉLECTR. ,,Dans une bobine d'induction, appareil servant à interrompre et rétablir successivement le courant primaire`` (Franterm Néol. 1984). − AUTOMOB. ,,Élément du circuit d'allumage d'une automobile, destiné à créer de brèves coupures de courant qui, par induction d'un courant de haute tension dans la bobine d'allumage, produisent les étincelles aux bougies`` (Dew. Électr. 1973). Prononc.: [ʀyptœ:ʀ]. Étymol. et Hist. 1903 (R. gén. des sc., t. 14, p. 941). Dér. de rompre*, d'apr. rupture (cf. étincelle de rupture 1902, Turpain, Applic. prat. ondes électr., p. 85), peut-être par empr. au lat. ruptor « celui qui rompt, qui trouble, violateur » déjà empr. déb. xvies. (Rupteur de la paix publique, Fossetier, Cron. Marg., ms. Brux. 10510, f o78 r ods Gdf.). |