| DÉPRESSEUR, subst. masc. A.− ANAT. Muscle ou nerf qui a pour fonction de déprimer. Dépresseur de la capsule auditive, dépresseur vésical. B.− PSYCHO-PATHOL. Substance qui déprime, qui ralentit l'activité mentale, fait baisser le tonus émotionnel; qui calme, qui endort. Synon. antidépressif, thymoanaleptique, énergisant psychique (d'apr. Méd. Biol. t. 1, 1970, p. 212); anton. antidépresseur (régulateur des oscillations entre les deux pôles, pathétique et apathique). − En appos. avec valeur d'adj. Médicaments dépresseurs (Londe dsNouv. Traité Méd.,fasc. 2, 1928, p. 577). C.− TECHNOL. Réactif utilisé dans le traitement des minerais pour augmenter l'aptitude à flotter des particules. Rem. Attesté ds Lar. 20e-Lar. encyclop., Rob. Suppl. 1970 et Quillet 1965 qui note : ,,on dit aussi déprimant``. Étymol. et Hist. [1491 depresseur des orgueilleux (Orose, vol. I, fo152b, éd. 1491 ds Gdf.)]; rare av. 1879 nerf depresseur (M. Duval, Cours de physiologie, 274 ds Quem. Fichier). Dér. sav. formé sur le rad. du lat. depressus « abaissé »; suff. -eur*. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 42. − Quem. Fichier. |