| COB, subst. masc. A.− Cheval trapu de taille peu élevée. Cob anglais, cob bai, cob puissant : La jeune femme filait à fond de train. Un groom en livrée bleue et en bottes suivait sur un très beau cob gris.
Gyp, Le Cœur de Pierrette,1905, p. 241. B.− P. anal. Chien de chasse à courre aux formes ramassées (cf. Duchartre 1973). Prononc. : [kɔb]. Étymol. et Hist. 1880 « cheval robuste et court de jambes » (Milton ds Figaro, 2 avr., p. 3, col. 5 ds Bonn., p. 31). Empr. à l'angl. cob attesté dep. le xixes. au même sens, notamment pour désigner un poney robuste. Le premier auteur qui atteste ce sens (1818, Todd ds NED) affirme qu'il est d'abord employé pour désigner un cheval non castré et qu'il se rattache à un emploi dialectal de cob au sens de « testicule » (hyp. retenue par Bonn., loc. cit.). L'angl. cob est d'orig. obscure. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Bonn. 1920, p. 31. |