| CALAMENT, CALAMINTHE, subst. masc. BOT. Plante aux propriétés stimulantes, de la famille des Labiacées. Un plant de cette calaminthe odorante qu'on appelle chez nous le grand basilic sauvage (Bosco, Le Mas Théotime,1945, p. 69).Prononc. et Orth. : [kalamɑ
̃]; pas de transcr. de calaminthe. Calament : forme choisie par Ac. 1762-1932. On trouve cette forme seule également ds Littré, DG, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Rob. et Quillet 1965. On la trouve, calaminthe étant aussi mentionnée ds Besch. 1845, Lar. 19eet Guérin 1892. Besch. 1845 indique également la forme calamenthe. Étymol. et Hist. A. xiies. calament (Gloss. Tours, 331 ds T.-L.). B. xives. calamente (Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, Paris, 1896, p. 13, § 26) − 1771 (Trév.); 1601 calaminthe (O. de Serres, 902 ds Littré), attest. isolée; repris ds Besch. 1845. A empr. au lat. médiév. calamentum (viiie-xies. ds Mittellat. W. s.v. 51, 55); B empr. au b. lat. calamintha (av. 260 ds TLL s.v., 117, 43) les deux mots étant à rattacher au gr. byzantin κ
α
λ
α
μ
ι
́
ν
θ
η (v. Barb. Misc., 5, no5). Bbg. Rommel (A.). Die Entstehung des klassischen französischen Gartens im Spiegel der Sprache. Berlin, 1954, p. 127. − Sigurs 1963/64, p. 457. |