| AMPÈRE, subst. masc. PHYS. Unité d'intensité des courants électriques : 1. ... quand je dirai : il règne dans ce circuit un courant de tant d'ampères, cela voudra dire : si j'adapte à ce circuit tel galvanomètre je verrai le spot venir à la division A ...
H. Poincaré, La Valeur de la science,1905, p. 228. − P. méton. : 2. Tout le monde prend le train et l'autobus, et ces transports travaillent à perte, ce qui devrait nous rappeler que ces beaux ressorts sont finalement remontés à la main, et que la dépense musculaire exigée croît avec la puissance produite, et peut-être même plus vite. Admirables chevaux, de vapeur, d'essence et d'ampères : mais c'est la bride qui nous ruine.
Alain, Propos,1930, p. 954. ♦ Ampère-heure. Quantité d'électricité transportée en une heure par un courant d'un ampère (équivaut à 3 600 coulombs). DÉR. Ampérage, subst. masc.Intensité d'un courant électrique (selon Lar. encyclop. et Quillet 1965, le terme serait impropre); synon. intensité. Ampérien, subst. masc.,,Nom désignant soit un petit aimant, soit une boucle de courant, objets élémentaires équivalents dans l'étude des champs électromagnétiques.`` (Lar. encyclop.); cf. Le Journal de physique et le Radium, 1929, p. 290D. Prononc. : [ɑ
̃pε:ʀ]. Passy 1914 transcrit [ɑ
̃'] mi-long. − Dér. Ampérage : [ɑ
̃peʀa:ʒ]. Étymol. ET HIST. − 1865 phys. (Littré-Robin : Ampère [...] En électricité, unité pratique d'intensité de courant. Un ampère répond à une force électro-motrice de 1 volt, développée dans un circuit qui a 1 ohm de résistance).
Du nom du physicien fr. Ampère (1775-1836).
− Ampérage, 1932 Catal. d'instruments de lab. [Prolabo]; ampérien, 1929, supra. STAT. − Fréq. abs. litt. : 3. BBG. − Arnaud 1966. − Barb.-Cad. 1963. − Colas-Cab. 1968. − Dub. Dér. 1962, p. 22. − Duval 1959. − Électron. 1963-64. − Franck 1875. − Fromh.-King 1968. − Laitier 1969. − Lar. mén. 1926. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Pir. 1964. − Privat-Foc. 1870. − Rey-Cottez 1968, t. 36, p. 333. − Sc. 1962. − Siz. 1968. − Uv.-Chapman 1956. |