ÉPERON, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100
esperun équit. (
Roland, éd. J. Bédier, 345);
2. 1428
esperon « pointe de la proue d'un navire » (
Ballade ds
Voyage de Jérusalem du seigneur d'Anglure, 112 ds T.-L.), attest. isolée; de nouv. 1552 (
Est.,
s.v. rostra);
3. 1556-60 archit. (
F. Bournon,
Hist. gén. de Paris, La Bastille, p. 256);
4. 1605 [éd.]
ergots et esperons [du coq] (
O. de Serres,
Théâtre d'agriculture, 350 ds
Littré);
5. 1801 « avancée en pointe d'un contrefort montagneux » (
Crèvecœur,
loc. cit.). De l'a. b. frq. *
sporo, au sens 1,
cf. l'a. h. all.
sporo (
Graff t. 6, col. 357), all.
Sporn «
id. »;
sporo est attesté en b. lat. au
ixes. (
calcar : sporonus, spora ds
CGL t. 2, p. 572, 21).