VÉRANDA, subst. fém.
Étymol. et Hist. a) 1758 « galerie couverte établie sur la façade d'une maison » (J. H.
Grose,
Voy. aux Indes Or. [trad. de l'angl. par Hernandez], p. 74 ds
König, p. 209: [les maisons] ont une espece de colonnade au dehors [...] que les Portugais appellent
Vérandas);
b) 1844 « galerie vitrée adossée à une maison, servant généralement de petit salon » (
Balzac,
Modeste Mignon, p. 11: une
véranda projette sa cage de verre sur la façade). Empr., par l'intermédiaire de l'angl.
veranda(h) (dep. 1711 ds
NED; 1757,
Grose,
Voy. E. Indies, p. 84,
ibid.: A penthouse or shed, that forms what is called in the Portuguese Lingua-franca
Verandas), au hindi mod.
varandā
, lui-même empr. au port.
varanda « balcon, balustrade », att. dep. la fin du
xves., d'orig. incertaine (
Mach.;
Da Cunha), que le
FEW (t. 18, p. 129b et t. 14, pp. 172b-173) fait remonter au lat.
vara « poutre ».