VOÛTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1135
volte « salle voûtée » (
Couronnement Louis, éd. Y. G. Lepage, réd. AB 1617) −
xvies. ds
Hug.:
voulte;
ca 1160
volte « toit rond bâti en arcade » (
Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 536);
ca 1213
voste (
Fet des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 649, 26); av. 1526
taillé à voste « taillé en forme de voûte » (J.
Marot,
Voyage de Venise, éd. G. Trisolini, 3102); 1539
en voute (
Est.); 1349 archit.
vote chintree, v.
cintrer; p. anal. 1678-79
voûte azurée « ciel » (
La Fontaine,
Fables, l. XI, fable VIII, éd. H. Regnier, t. 3, p. 157); 1690 mar.
voute (
Fur.); 1690 anat. (
Dionis,
L'Anatomie de l'Homme, p. 193); 1876 fr.-maçonn.
voûte d'acier (
Lar. 19e). D'un lat. pop. *
volvita, fém. subst. de *
volvitus, pour le class.
volutus (
cf. au sens de « voûte » en lat. médiév.
voluta ca 1213 ds
Latham,
vouta 1212,
ibid.,
volter 1145 ds
Nierm., et
volutum dès 1100 ds
Latham), part. passé de
volvere « rouler, faire rouler ».