VOITURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Fin
xiies.
voiture « charge que l'on transporte » ici, sur un âne (
Evrat,
Bible, B. N. 12457, f
o104b ds
Gdf. Compl.);
2. 1373 « marchandises transportées dans un véhicule » (
Inv. mobiliers et extraits des comptes des ducs de Bourgogne, éd. B. Prost, t. 1, 1832).
B. 1
remoit.
xiiies.
veiture « transport » (
Mir. de Sardenay, 150, éd. G. Raynaud ds
Romania t. 11, p. 533).
C. 1. xiiies.
veicture « moyen de transport » en gén. (
Guill. de Tyr, XX, 5, P. Paris ds
Gdf. Compl.);
2. 1283
voiture « caisse ou plate-forme montée sur roues, tirée ou poussée par un être animé, et servant au transport » (
Philippe de Beaumanoir,
Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, 1127, t. 2, p. 82);
3. a) 1771
voiture à feu désigne la voiture de Cugnot (Général
de Gribeauval, lettre 2 juill. d'apr.
Wexler, p. 97); 1824
voiture à vapeur (
Moreau de Jonnès,
Rev. encycl., t. 22, p. 726,
ibid., p. 100);
b) 1893 « véhicule mû par un moteur à pétrole » (
Lettre de M. Mors à MM. Panhard et Levassor, 27 oct. d'apr. R. V.
Ball ds
Fr. mod. t. 43, p. 58);
4. 1829 désigne un wagon de chemin de fer (J.
de Baader,
Sur l'Avantage de substituer des chemins de fer à plusieurs canaux d'apr. H. J.
Swann,
French terminologies in the making, p. 15). Du lat.
vectura « transport; prix du transport », dér. de
vectus, part. passé de
vehere « porter, transporter ».
FEW t. 14, pp. 212b-213a et p. 214a.