VIORNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xiie-déb.
xiiies.
vione (
Le Bestiaire de Gervaise, 462, éd. P. Meyer ds
Romania t. 1, p. 432), attest. isolée; 1538
viorne (
Est.,
s.v. viburnum); 1778
viorne cotonneuse, viorne lauriforme, viorne lobee (
Lamarck Flore fr. t. 3, p. 363); 1859
viorne obier (
Bouillet);
2. 1544
viourne « clématite » (R.
Estienne,
De latinis et graecis nominibus arborum, p. 8); 1753 (
Encyclop. t. 13,
s.v. clematite: la clematite ou l'herbe aux gueux, dans la basse-Bourgogne on l'appelle
viorne); 1764
viorne des pauvres (
Valm., p. 655). Du lat.
viburna, plur. neutre pris pour un fém. sing., de
viburnum « viorne; petit alisier ».