VANILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1672
Bainilla « fruit du vanillier qui, séché, est utilisé comme arôme dans la pâtisserie, la confiserie, la parfumerie » (
Relation du Mexique et de la Nouvelle Espagne par Thomas Gages trad. de l'Anglois, p. 20 ds
Arv., p. 489) − 1698
Bannille, W.
Dampier,
Nouv. Voyage autour du monde, trad. de l'angl., t. 1, p. 47,
ibid. ;
b) 1684
vanille «
id. » (Ph.
Dufour,
Traitez nouveaux et curieux du café, du thé et du chocolate, p. 310,
ibid., p. 490);
2. 1797 « parfum extrait de ce fruit » (
Sénac de Meilhan,
Émigré, p. 1658). Empr., d'abord par l'intermédiaire de textes angl. et néerl. (v. A
rv., pp. 489-491), à l'esp.
vainilla, att. au sens 1 dep. le
xviies. (d'apr.
Al.), d'abord « gousse » (dep. 1555,
Laguna ds
Al.), dér. dimin. de
vaina « gaine, enveloppe, étui », du lat.
vagina «
id. » (
cf. gaine).