VACCIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1801 « substance organique propre à créer une réaction immunitaire contre la variole » (
Décade philos., n
o16, 10 ventôse an IX, p. 390 et 391);
b) 1852 p. ext. « substance organique propre à créer une réaction immunitaire préventive ou curative contre une maladie infectieuse » (
Journ. de méd. et chir. pratiques, XXIII, p. 5 ds
Quem. DDL t. 8); 1881 (
Pasteur,
Compte rendu des expériences [...],
Comptes rendus de l'Ac. des Sc., t. 92 ds
Hist. de la lang. fr. 1880-1914, Paris, éd. du CNRS, 1985, p. 116: un
vaccin, c'est-à-dire un virus propre à donner une maladie plus bénigne);
c) 1895 « inoculation d'une telle substance, acte de vaccination sur un individu » (
Trousseau,
Hôtel-Dieu, p. 119);
2. 1863 p. métaph. « phénomène propre à la prévention d'un phénomène moral » (
Sainte-
Beuve,
op. cit., t. 5, p. 7). Forme masc. subst. refaite sur le lat.
vaccinus, -a, -um « de vache » d'apr.
vaccine*.