TRÉMIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xies. judéo-fr.
tremuie « trémie » (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, p. 141, n
o1024); 1234-40
tremuie « entonnoir à grain dans un moulin » (
Laurent Wagon ds A.
Scheler,
Trouvères Belges, t. 2, p. 165, vers 80); 1530
tremye (
Palsgr., p. 232a); 1680
tremie « mangeoire pour les pigeons » (
Rich.);
2. 1412-13 constr.
tremie « remplissage entre les pendants » (Arch. Aube, reg. 3 G 347 ds
Gdf.); spéc. 1437
tremuye « vide réservé dans un plancher pour l'âtre de la cheminée » (
Comptes de Nevers, CC 39, f
o36 r
o, A. Nevers ds
Gdf. Compl.); spéc. 1972
trémie d'aération (
Le Monde, 14 déc. ds
Gilb. 1980). Du lat.
trimodia, -ae « récipient ayant une capacité de trois muids » (de
trimodius, -ii « mesure de trois muids », comp. de
tres « trois » et
modius « mesure », v.
muid) et qui est devenu phonétiquement d'abord
tremnie.