TRADUCTEUR, -TRICE, subst.
Étymol. et Hist. A. 1540 « personne qui traduit » (
Amadis, éd. H. Vaganay-Y. Giraud, p. XVII:
traducteurs trop corrompuz); 1643 fém.
(
Guez de Balzac,
Lettre à M. Girard, 7 mai ds
Œuvres, Paris, 1665, t. 1, p. 257: ni le Traducteur que la
Traductrice de Virgile).
B. Technol.
1. [1860 (s. réf. ds
Pt Rob. 1967)]
a) 1885 masc., télégr. (
Télégraphe imprimeur de M. E. Baudot, Paris, p. 22: un
traducteur qui [...] traduit [le signal] en signe typographique imprimé sur une bande de papier); 1898 (L.
Montillot,
Télégr. prat., p. 356:
traducteur Baudot);
b) 1951 fém. « machine à cartes perforées permettant d'imprimer en clair les renseignements correspondant aux perforations » (J.
Favier et R.
Thomelin,
La Mécanographie, p. 70 ds
Quem. DDL t. 30);
c) 1964 masc., cybern. (
Lar. encyclop.);
2. 1959 fém. « machine à traduire d'une langue dans une autre » (E.
Delavenay,
La Machine à traduire, Paris, P.U.F., p. 5: «
traductrice électronique » ou «
traductrice automatique »); 1979 (
Sciences et Avenir, n
o389, juill., p. 18 ds
Rob. 1985: une
traductrice électronique, de la grosseur d'un livre); 1979 masc. (
Le Point, 29 janv., p. 67b: En France, lancement du premier
traducteur électronique, le 10 février prochain);
3. 1964 masc., informat. (
Cros-
Gardin); 1968
traducteur de langage (
Lar. encyclop. Suppl.). Dér. sav. de
traduire* d'apr. le lat. class.
traductor « qui fait passer (de l'ordre des patriciens dans celui des plébéiens) »
Cf. l'ital.
traduttore « personne qui traduit d'une langue dans une autre » (av. 1420,
Domenico Da Prato ds
Z. rom. Philol. t. 87 1971, p. 100).