TORNADE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1655 « effet local violent et tourbillonnant de certaines perturbations » (A.
de Wicquefort,
Relation du voy. de Moscovie,
Tartarie et de Perse, let. du sieur A. Mandeslo [trad. de l'all.], p. 531 ds
Quem. DDL t. 7: Les Pilotes les appellent
tornades [les orages];
cf. R.
Arveiller ds
R. Ling. rom. t. 40, p. 458); 1663
Ternado (
Id.,
Relation du Voy. de Perse et des Indes Or. [trad. de l'angl.], p. 7 ds
Arv., p. 476);
id. Tornado (
Id.,
ibid., p. 11,
ibid.: les vents que les Portugais appellent
Tornados); 1701
id. (W.
Dampier,
Suite du Voy. autour du Monde, Traité des Vents [trad. de l'angl.], p. 10,
ibid.: Tourbillons de vent, qu'on appelle en langue Espagnole
Tornados) − 1876,
Lar. 19eavec renvoi à
tornade; 1868
tornade (
Verne,
Enf. cap. Grant, t. 2, p. 50); 1922 p. compar. (
Montherl.,
Songe, p. 199: Telle fut la dernière de ces journées proprement décérébrées [...] et qui avaient passé sur elle comme des
tornades); 1926 p. anal. (
Genevoix,
loc. cit.). Empr., par l'intermédiaire de diverses trad. (à l'all., à l'angl., au néerl.), à l'esp.
tornado, -a, att. dep. 1607 (
Oudin d'apr.
Al.), part. passé subst. de
tornar (
tourner*). Voir
Arv., pp. 475-477 et
FEW t. 13, 2, p. 76b et 78b.