TIMBALE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Mil.
xiiies. [date du ms.]
tinbale « instrument à percussion composé d'un demi-globe de métal sur lequel est tendue une peau » (
Benoît de Ste-
Maure,
Troie, éd. L. Constans, 14783, var. ms. K)]; 1471
tinballe (
Inv. du roi René à Angers, f
o10 ds
Wright);
2. 1727
gobelets en timballes (doc. ds
Nouv. Arch. de l'art fr., 1883, p. 288); 1758
timbale « gobelet de métal » (
Invent. des châteaux appartenant aux Peyrusse des Cars, éd. X. Barbier de Montault, p. 16); 1877 au fig.
décrocher la timbale (
Journ. offic., 25 mars, p. 2361, 3
ecol. ds
Littré Suppl.);
3. 1749 désigne une marmite (doc. ds
Mém. Sté Paris et Île-de-Fr., 1899, p. 36); 1828
macaroni en timbale à l'italienne (
Audot,
Cuisin. campagne et ville, 1896, p. 225). Altér., par croisement avec
cimbale (
cymbale*) et
timbre*, de
tamballe, att. au sens 1 en 1471 (
Comptes du roi René, éd. Lecoy de La Marche, p. 250), empr. à l'a. prov.
tambala «
id. » (
xives.,
tanpbala, Vie de St George ds
Levy (E.)
Prov.) , lui-même empr. à l'ar.
ṭabl «
id. », devenu en ar. d'Espagne
tạbál (d'où fr.
atabal, fin
xvies.; v.
FEW t. 19, p. 173).