THORIUM, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1838 (
Berzelius,
Traité de chimie, 332 [Bruxelles]. −
Archivio Glottologico Italiano, 61, p. 382 ds
Quem. DDL t. 18). Nom donné à ce métal par le savant suéd. Berzelius qui l'a découvert en 1828, d'apr.
Thor nom du dieu du tonnerre dans la mythol. scand. et le suff. sav.
-ium servant à former les noms de métaux ou métalloïdes (
-ium*),
cf. angl.
thorium 1832 (v.
NED). En fr. ce métal a d'abord été désigné par
thorinium (1821,
Dict. des sc. méd.,
cf. angl.
thorinum dep. 1819, v.
NED) parce que le mot
thorine (attribué à tort à Berzelius qui avait empl. le mot suéd.
Thorjord), a servi à désigner (dep. 1817,
Ann. chim., t. 5, p. 5) la substance que ce savant avait découverte en 1815 dans différents minéraux suéd. et norv. (substance qui s'avéra être le phosphate d'yttrium), v.
NED,
s.v. thoria, thorina, thorinum, thorium, thorite.