TAUREAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1145
torel « (jeune) taureau » (
Wace,
Conception N-D, éd. W. R. Ashford, 394 et 396); 1680
combat de taureaux (M
mede Sévigné,
Corresp., 28 févr., éd. R. Duchêne, t. 2, p. 852); 1757
course de taureaux (
Le Sage,
Hist. de Gil Blas de Santillane, t. 2, p. 115);
2. 1487
toreau « constellation du zodiaque » (
Vocab. lat.-fr., Loys Garbin, f
oOii); 1831 mar. (
Will.). Dimin. de
tor (ca 1145 (
Wace,
op. cit., 403) − 1530,
Palsgr., p. 202a), qui survit dans les dial. du Nord et du Sud en bordure du domaine fr.-prov. (
cf. FEW t. 13, 1, p. 130a) qui désigne régulièrement le jeune taureau, lat.
taurus « taureau » et « constellation », du gr. τ
α
υ
̃
ρ
ο
ς « id. », qui désigne également un bateau lycien ayant un taureau comme figure de proue; écrit
-au- par réaction étymol.