SYMPATHIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1409
avoir sympathie pour (qqc.) « avoir de l'attirance pour » (
Jean Gerson,
Sermon ds
Irénikon t. 6, p. 731); 1534 « affinité entre des personnes » (
Rabelais,
Gargantua, éd. R. Calder, p. 299, ligne 67); av. 1696 « participation aux sentiments d'une autre personne » (
Sév., 62 ds
DG);
2. « vertu occulte d'un corps sur un autre » spéc. 1643
poudre de sympathie (
Corneille,
Le Menteur, IV, 3, vers 1182). Empr. au lat.
sympathia,-ae « accord, affinité naturelle », gr. σ
υ
μ
π
α
́
θ
ε
ι
α « participation à la souffrance d'autrui » d'où « communauté de sentiments », de σ
υ
μ
π
α
θ
η
́
ς « qui sympathise », comp. de σ
υ
́
ν « avec, ensemble » et du rad. π
α
θ- de π
α
́
θ
ο
ς, v.
-pathe.