SYLLABE, subst. fém.
Étymol. et His. 1. Ca 1160
sillebe « voyelle ou ensemble de sons prononcés d'une seule émission de voix et entrant dans la constitution d'un mot » (
Enéas, 8558 ds T.-L.);
ca 1210
sillabe (
Dolopathos, 48,
ibid.); 1550
la syllabe ph (
Ronsard,
Odes, Au lecteur ds
Œuvres compl., éd. P. Laumonier, t. 1, p. 53, ligne 79);
2. 1690 p. ext.
on n'en [
du sermon]
perd pas une syllabe (
Fur.). Empr. au lat. class.
syllaba « syllabe » puis au plur. « vers, poème », du gr. σ
υ
λ
λ
α
β
η
́ « id. », dér. de σ
υ
λ
λ
α
μ
β
α
́
ν
ε
ι
ν « rassembler, réunir », de σ
υ
́
ν « avec » et de λ
α
μ
β
α
́
ν
ε
ι
ν « prendre ».