SUSPENSOIR, adj. masc. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1314
suspensoire « crémaster » (
Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos,104, t. 1, p. 35); 1561
muscles suspensoires ou cremasteres (A.
Paré,
Anat., I, 27 ds
Œuvres, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 1, p. 155);
b) 1762
ligament suspensoire du foie (
Encyclop., Planches, t. 1,
Anat., p. 19); 1805
ligament suspensoir (du foie et de la rate) (
Cuvier,
loc. cit. et p. 39);
2. a) 1611
suspensoires « cordes auxquelles un malade peut se suspendre pour se mouvoir dans son lit » (
Cotgr.);
b) 1828
suspensoir « instrument auquel est accroché quelque chose » (P.
Buonarroti,
Conspiration pour l'égalité, dite de Babeuf, pièces, II, 27 ds
Littré);
c) 1831 mar. (
Will.);
3. 1694 (
Ac.:
Suspensoire. s.m. Terme de Chirurgie, Sorte de bandage dont on se sert dans les descentes de boyaux, et autres incommoditez pareilles); 1707
suspensoir (P.
Dionis,
Cours d'opérations de chir., p. 305 et p. 316). Empr. au lat.
suspensorium, dér. du rad. du supin de
suspendere (v.
suspendre) et att. en b. lat. aux sens de « ce qui est accroché, suspendu » et « ce qui sert à suspendre » (
Souter,
A Glossary of Later Latin; v. aussi
Latham et
Du Cange).