SUSCEPTIBLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 1372 [ms. du
xves.] « qui peut recevoir (quelque chose qui le modifie) » (
Corbichon,
Propriétaire des choses, III, 1, B.N. 22533, f
o21b ds
Gdf. Compl.: « Comme ... homme soit une beste ... susceptible de science »);
b) 1760 « qui se blesse, se vexe facilement » (
Palissot,
Les Philosophes ds
Rob.);
c) 1772 « d'une sensibilité physique très vive » (
Cazotte,
Le Diable amoureux, chap. XIII ds
Littré Suppl. 1877);
2. 1758
susceptible de (+ inf. à valeur active) « apte, capable » (M
meRiccoboni,
Hist. du marquis de Cressy, II, 249 ds
Gohin, p. 339); 1779 (M
mede Genlis,
Théâtre d'éducation, Le Voyageur, II, 3,
ibid.). Empr. au b. lat.
susceptibilis « capable de recevoir » (
vies.), dér. de
susceptum, supin de
suscipere « prendre par-dessous, se charger de, subir ».