SUICIDE, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. A. 1. 1734 (
Desfontaines,
Le Pour et le Contre [ouvrage périodique], t. 4, pp. 61-62: réflexions sur le
suicide); 1741 (Lettre de Jean-Baptiste Racine à Louis Racine ds
Œuvres de J. Racine, éd. P. Mesnard, t. 7, p. 343: À l'égard du
suicide (mot que vous avez vraisemblablement employé pour rire, car personne ne l'entend, et deux gens d'esprit me dirent hier que ce ne pouvoit être qu'un charcutier), ce ne sera jamais un péché fort à la mode parmi les gens de bon sens);
2. 1765
suicide indirect (
Encyclop. t. 15, p. 640a: on entend par là toute action qui occasionne une mort prématurée, sans qu'on ait eu précisément l'intention de se la procurer);
3. 1790 fig. « action de se détruire » (
Saint-
Martin,
Homme désir, p. 230: Quel
suicide continuel pour son âme, que sa conduite!); 1817-23
suicide de l'intelligence (
Lammenais,
loc. cit.).
B. 1752 « personne qui se suicide, s'est suicidée » (
Trév. Suppl.). Du lat.
sui « de soi », génitif du pron. pers. réfl.
se « se, soi », d'apr.
homicide*.