SEVRAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1741 « action de sevrer un enfant » (
Andry,
Orthopédie, II, 90 ds
DG); 1901 fig.
le sevrage de l'esprit (
Claudel,
Tête d'Or, p. 182);
2. 1812 hortic. (
Mozin-
Biber t. 2);
3. 1935 « privation » (
Gide,
Nouv. Nourr., p. 279). Dér. de
sevrer*; suff.
-age*; a remplacé un plus anc.
seivrement « séparation, éloignement », déb.
xiies. (
St Brendan, éd. I. Short et Br. Merrilees, 1560: L'espirit del cors frat
seivrement), puis « action de sevrer un enfant » 2
emoit.
xives. [ms.]
seurement de lait (
Gloss. de Salins ds
Gdf.), dér. de
sevrer*; suff.
-ment1*.