SETIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1170 « mesure pour les grains et autres matières sèches » (
Chrétien de Troyes, Erec et Enide, éd. M. Roques, 6484: dona deniers plus d'un
setier);
2. 1188-91 « mesure de capacité pour liquides » (
Id., Perceval, éd. F. Lecoy, 7192: Del sanc ai perdu un
setier);
3. 1355
stier « mesure agraire correspondant à la surface qu'on peut ensemencer avec un setier de grains »
un stier de terre (
Lett. de Ph. de Val., A.N. JJ 69, f
o54 r
ods
Gdf. Compl.); 1611
septier (
Cotgr.); 1718
setier (
Ac.). Du lat. class.
sextarius « sixième », à la fois mesure de liquides et de solides.