SERGENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050
sergant « serviteur, homme de confiance employé par un seigneur » (
Alexis, éd. Chr. Storey, 117) −
xvies. ds
Hug.; puis rare; spéc.
ca 1130
serjant « officier domanial de justice » (
Lois G. le Conquérant, éd. J. E. Matzke, § 52, p. 32); subsiste dans le syntagme
sergent de ville 1829 (
Ordonnance de police ds
Le Moniteur Universel, n
o76, p. 2);
2. ca 1130 « homme de guerre de condition inférieure » (
Gormont et Isembart, éd. A. Bayot, 319);
ca 1140
serjant « homme de guerre au service d'un autre » (
Geffrei Gaimar, Hist. des Angl., éd. A. Bell, 695); spéc. 1575
sergent-majour « officier militaire (qui fait ranger les soldats) » (
Brantôme, Discours sur les couronnels, éd. L. Lalanne, t. 5, p. 299);
3. a) 1549
sergeant « outil de tonnelier » (
Est.);
b) 1903
plume sergent-major (
Nouv. Lar. ill.). Du lat.
servientem, acc. de
serviens, part. prés. de
servire « servir ».