SANTAL, SANDAL1, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1240
sandali (
Roger de Salerne,
Chirurgie, éd. D. J. A. Ross, 276 v ds
Z. fr. Spr. Lit. t. 86, p. 254:
sandali blanc e ruge);
ca 1256
sandale (
Aldebrandin de Sienne,
Régime du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 107, 28:
sandales blances et rouges); 1298
sandal (
Rusticien de Pise,
Marco Polo, éd. L. F. Benedetto, p. 206); 1550
santal (B.
Tixier,
De la Maniere de preserver de la pestilence, Lyon 1551, 106 cité par R.
Arveiller ds
Z. rom. Philol. t. 104, 1988, p. 312:
santaulx blancs et rouges); 1553
santal (M.
Mathée,
Les Six livres de P. Dioscoride, 16 b,
ibid.); 1561
santal,
santal rouge, santal blanc (
Du Pinet, trad.
Commentaires de P. A. Mathioli sur Dioscoride, l. I, chap. XIX, p. 23); 1568
santal (
Le Guidon des apotiquaires c'est à dire, la vraye forme et maniere de composer les medicamens premierement traictee par Valerius Cordus, trad. de lat. en fr., Lyon, 1578 [dédicace de 1568], p. 3: deux especes de
santal citrin). Empr. au lat. médiév.
sandalum (
xies.,
Constantin l'Africain ds
Pellegr. Arab., p. 120), et celui-ci à l'ar.
ṣandal, mot d'orig. indienne (skr.
candana « santal »).
Sandal a été refait en
santal d'apr. le gr. σ
α
́
ν
τ
α
λ
ο
ν (
Dioscoride ds
Bailly) de même orig. que l'arabe.