| SALTIMBANQUE, subst. Étymol. et Hist. 1615 « bateleur de foire » (J.-P. Camus, Homélies des États Généraux, p. 263: des saltimbanques [en it. ds le texte] qui font à l'envy pour debiter au vulgaire leurs denrees); 1661-78 au fig. (Cardinal de Retz, Mém., éd. A. Feillet, t. 2, p. 235). Empr. à l'ital.saltimbanco « acrobate de foire » (dep. xviies. d'apr. DEI; saltimbanca au xvies., A. Caro d'apr. Hope, p. 221), comp. de salta (de saltare, sauter*), in (en*) et banco « banc, estrade » (banc*). |