ROSEAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. xiies. bot. (
Gloss. Tours, 328 ds T.-L.);
2. déb. du
xiiies. fig., symbole de la faiblesse, de la vulnérabilité de l'homme (
Maurice de Sully,
Sermons, éd. C. A. Robson, p. 172);
3. 1701 archit. (
Fur.). Dér. de l'a. fr.
ros « roseau » (fin du
xes.
raus,
Passion, éd. d'Arco Silvio Avalle, 246;
ca 1140
ros,
Geffrei Gaimar,
Hist. des Anglais, 5502 ds T.-L.), lui-même issu d'un a. b. frq.
*rausa (germ. occ.
*rauza,
cf. l'a. h. all.
rōr, all.
Rohr «
id. »).
Ros, rosa sont att. au
ixes. ds les
Gl. de Reichenau (éd. H. W. Klein et A. Labhardt, t. 1, 2007, 40a, 73a, 235a),
rauso, rausus dans d'autres gloss. des
viiie-
xes. (
ibid., t. 2, p. 151), pour gloser les lat.
arundo et
calamus « roseau ». Voir
M. Raupach,
Die Reichenauer Glossen, t. 2, pp. 110-113, 151-152, 181-183;
Guinet, pp. 147-148.